Un avenir bleu-vert II : découvrez l’École des Pêches et de l’Aquaculture du Québec
L’École des Pêches et de l’Aquaculture du Québec
Sur le campus de Grande-Rivière se trouve l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ) – maintenant un nouveau partenaire communautaire du programme Ocean Wise Seafood!
L’ÉPAQ est un des centres de formation du Cégep de la Gaspésie et des Îles. Il s’agit d’une des cinq écoles nationales du Québec et un des seuls établissements qui offre de la formation en pêche et aquaculture, en français et en anglais, au Québec.
C’est là qu’est offert le programme d’études collégiales en Techniques d’aquaculture qui couvre la pisciculture et la conchyliculture. Le programme met l’accent sur les pratiques écoresponsables et les installations de pisciculture de l’école sont certifiées par le bureau canadien de protection des animaux.
Depuis trois ans, le programme inclut aussi un cours sur l’algoculture qui est la culture des grandes algues marines. Le programme est offert sous la forme de 4 modules thématiques et les cours sont proposés à la fois en présentiel et en formation à distance:
Module A : Élevage de poissons d’eau douce
Module B : Élevage des mollusques en suspension
Module C : Gestion de l’entreprise et optimisation des systèmes de production
Module D : Production de juvéniles marins en recherche et développement
L’école est en contact très étroit avec les industriels du secteur des pêches et de l’aquaculture (ses représentants siègent sur les CA, les associations professionnelles, etc.) et c’est là qu’est édité le seul journal consacré à l’actualité de l’industrie : journal Pêche Impact
« On y trouve essentiellement le point de vue de l’industrie des pêches et de l’aquaculture. C’est le trait d’union entre les membres de l’industrie, les décideurs politiques et les ministères. C’est par ce billet-là qu’ils échangent, » explique Éric Tamigneaux de l’ÉPAQ.
De par leur connaissance de l’industrie et leur expertise pratico-pratique, plusieurs des enseignants spécialisés en aquaculture, dont Éric Tamigneaux, collaborent étroitement au développement de projets avec Merinov, avec le titre de chercheurs industriels.
« Cela permet de s’assurer que les innovations sont rapidement incorporées dans la formation des étudiants. Ce sont souvent les enseignants qui produisent les manuels techniques destinés aux industriels. Un des enseignants est d’ailleurs lui-même propriétaire d’une entreprise de culture de moules et d’huîtres. »
Recherche et développement appliqués
« En s’appuyant sur la diversité des expertises du réseau des centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) du Québec, appelé SYNCHRONEX, nous offrons aux industriels qui le souhaitent, des services d’appui technique et scientifique.
Chaque enseignant des programmes techniques a sa propre spécialité et il développe un savoir-faire dans son domaine qui peut être très intéressant pour les entreprises.
La gestion administrative et financière du CCTT des pêches est confiée à Merinov, mais reste sous la responsabilité du Cégep de la Gaspésie et des Îles. Grâce à cette passerelle de prêts de personnels, il y a des chargé.e.s de projets de chez Merinov qui enseignent dans les cours de pêche et d’aquaculture au cégep et, inversement, il y a des enseignants qui interviennent dans des projets chez Merinov. »
Comment peuvent contribuer les consommateurs au développement de l’industrie?
« Il y a un mouvement qu’on ne voyait pas avant…
Auparavant, on attendait que les gouvernements prennent des décisions et qu’ils fassent des règlements pour orienter les pratiques de l’industrie, mais maintenant on voit que les consommateurs se prennent en main et s’incite les uns les autres à faire des choix d’achats particuliers.
Et si le mouvement est suffisamment vaste et que les gens sélectionnent leurs achats sur la base de certains critères, ça envoie un signal fort aux industriels pour qu’ils revoient leurs pratiques.
Et dans le domaine des pêches hauturières, c’est particulièrement important, car il n’y a pas d’organisme qui gère les pêches de façon assez efficace dans les eaux internationales. Du moins – aucun qui a les crocs pour faire appliquer les règlements, malgré les bonnes intentions qui existent.
Alors souvent, la meilleure façon d’agir, c’est du bottom-up plutôt que du top-down. »
Pourquoi devenir partenaire d’Ocean Wise Seafood?
« Tout ce qui peut être positif et constructif, et peut illustrer le côté positif de l’industrie, c’est une visibilité importante pour le secteur et pour notre travail. On voit beaucoup de documentaires qui passent sur le Web et souvent, quand on parle de l’aquaculture, il y a un accent qui est mis sur le côté négatif.
Le fait de s’associer avec Ocean Wise Seafood, c’est une façon de faire valoir les effets positifs de la pêche et de l’aquaculture de façon scientifique, sans passer par le sensationnel. »
Vous voulez commencer une carrière en aquaculture ?! C’est le moment parfait de commencer un programme à l’École des Pêche et de l’Aquaculture du Québec ou de jeter un coup d’œil aux opportunités de carrières chez Merinov.
Procédés recueillis par Kayla Menu-Courey, Coordonnatrice des comptes du Québec, Ocean Wise Seafood.
Crédit photo: Merinov.
Posted April 13, 2021 by Ocean Wise