Océans inexplorés

La compréhension de notre océan est essentielle pour notre avenir, mais les profondeurs océaniques sont encore inexplorées à 95 %. Nous en savons plus sur l'espace que sur l'océan. Et il y a beaucoup d'océan à explorer, avec des profondeurs incroyables qui sont presque impossibles à atteindre. Presque.

Nous savons peu de choses sur la vie et les processus océaniques. C'est un grand océan avec beaucoup de place pour que chacun puisse faire des découvertes, y compris vous. Les programmes de science citoyenne offrent différentes façons de contribuer, des projets de cartographie de l'habitat communautaire à l'interprétation des données sur les grands fonds marins. 

L'exploration scientifique des océans implique une coopération internationale. Elle nécessite un travail d'équipe. La prochaine génération de scientifiques fait une grande partie du travail primaire, apprenant les ficelles du métier auprès de mentors dans leur domaine. De nouvelles technologies sont créées et améliorées pour la collecte de données. Ces données sont analysées à l'aide de la super puissance de calcul et du crowd-sourcing, la science citoyenne permettant d'obtenir de meilleures prédictions grâce à de nouveaux modèles mathématiques. 

De nouvelles façons d'explorer sont redéfinies. La collaboration d'animateurs, de vidéastes, de cartographes, de concepteurs, de constructeurs et d'opérateurs de satellites, de véhicules sous-marins, de navires et de sous-marins et de leurs équipages (y compris les cuisiniers) nous permet de voir sous la surface et d'explorer de nouvelles profondeurs. La science et la découverte nécessitent un travail d'équipe.

Vous pouvez également participer à la recherche. Tout le monde le peut ! Soyez un scientifique citoyen et contribuez aux projets de recherche en fournissant des données réelles. Par exemple, si vous voyez un cétacé (marsouin, dauphin ou baleine) n'importe où dans le monde, vous pouvez le signaler au BC Cetacean Sightings Network. Cela aide les chercheurs à comprendre les populations de baleines présentes en Colombie-Britannique et, comme la plupart des baleines sont des animaux migrateurs, ces baleines peuvent être observées dans le monde entier.

La science et la technologie ne résoudront pas tous nos besoins en matière d'exploration des océans. L'océan et les sociétés humaines sont tous deux vastes et complexes, et ils sont de moins en moins prévisibles. Nous devons nous tourner vers l'intérieur et vers les profondeurs de la mer afin d'explorer les moyens d'assurer la pérennité de l'océan et de nous-mêmes.

Les défis de travailler ensemble, de se respecter et de se faire confiance, sont maintenant plus importants que jamais. Au Canada, les connaissances écologiques traditionnelles font l'objet d'un nouveau respect en tant que contribution importante à l'océanographie, alors que nous travaillons à la réconciliation. Les rôles de l'art et de l'émotion dans la modification des comportements apparaissent comme de puissants outils de conservation. C'est en respectant et en soutenant le changement et l'élargissement des connaissances que nous pourrons réussir ensemble la conservation des océans.

La découverte de la bioluminescence est l'une des découvertes les plus fascinantes de l'exploration des océans ! Les scientifiques ont vu des organismes briller dans les eaux sombres des profondeurs océaniques.

Grâce à ces connaissances, les humains peuvent travailler ensemble pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies. Grâce à notre compréhension de l'océan, nous pouvons travailler à la réalisation de cet objectif :

14.A Accroître les connaissances scientifiques, développer les capacités de recherche et transférer les technologies marines, en tenant compte des critères et des directives de la Commission océanographique intergouvernementale sur le transfert des technologies marines, afin d'améliorer la santé des océans et de renforcer la contribution de la biodiversité marine au développement des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés