Vivre sans plastique sur le long terme
Mon défi sans plastique est peut-être arrivé à son terme, mais je n'abandonnerai pas pour autant mon mode de vie axé sur la réduction des déchets. Après une année passée à explorer des alternatives aux produits et emballages en plastique à usage unique de tous les jours, je suis quand même repartie avec quelques déchets plastiques. Alors, vais-je continuer à essayer de réduire ma consommation de plastique ? Absolument !
Ce défi m'a non seulement aidé à examiner sérieusement les plastiques à usage unique que j'utilisais, mais j'ai été surpris de constater que j'avais également réduit mes déchets envoyés à la décharge. À la fin, je produisais si peu de déchets que ma poubelle n'était plus destinée qu'aux balayages de poussière, vidée une fois par mois.
Les plastiques à usage unique que j'ai utilisés pendant l'année me rappellent que le changement peut être progressif, mais qu'il est possible. J'ai passé au crible les six mois de plastique que j'ai conservés, afin de repérer les points sur lesquels je dois travailler :
- Des pailles, des cure-dents avec des bouchons en plastique coloré, des bracelets, des emballages de nourriture en plastique provenant d'un achat de dernière minute à la fortune du pot, et d'autres restes de plastique provenant de sorties sociales.
- Autocollants et ruban adhésif - Autocollants pour fruits, autocollants pour vêtements, autocollants pour chaussures. Malheureusement, les autocollants ne peuvent pas être recyclés à cause de leur dos collé. Certains autocollants sont également fabriqués en plastique au lieu de papier.
- Fil dentaire - J'achète mon fil dans du papier ciré au lieu d'une enveloppe en plastique, mais le fil lui-même est une fibre à base de plastique. Je n'ai pas encore trouvé d'alternative, donc l'hygiène dentaire prévaut pour l'instant.
- Stylos - Ce point ne m'a pas traversé l'esprit jusqu'à ce qu'un de mes stylos à la maison soit à sec. La plupart des stylos sont en plastique jetable et ne peuvent être rechargés. Cette année, je vais m'intéresser aux stylos rechargeables ou aux stylos à plume.
Les plastiques quotidiens continuent d'être le principal objet trouvé sur le littoral et peuvent rester dans nos océans et nos cours d'eau pendant des années après notre mort, se décomposant progressivement en microplastiques. La protection de nos océans et de nos sources d'eau douce, qui constituent 95 % de la biosphère de la Terre, peut sembler être une tâche ardue pour chacun d'entre nous, mais nos actions quotidiennes ont un effet multiplicateur.
Ce défi a commencé par une question : Je suis une personne, comment puis-je faire la différence ? Au cours de cette année, j'ai entendu et discuté avec de nombreux amis, membres de la famille, collègues et autres Canadiens qui sont curieux de réduire leur utilisation de plastique ou qui font déjà des changements dans leur vie pour vivre avec moins de plastique. Et il y a tant d'autres personnes dans le monde qui font aussi des vagues sans plastique, de New York à l'Australie, en passant par Victoria, en Colombie-Britannique, l'Espagne et la Californie.
D'innombrables personnes me donnent envie de continuer, mais ma plus grande source d'inspiration restera les personnes qui agissent année après année pour aider à garder leurs rivages libres de déchets plastiques grâce au Grand Nettoyage des rivages canadiens. Ensemble, nous sommes 50 000 et notre nombre ne cesse de croître. La réduction de l'utilisation du plastique est un objectif personnel fantastique qui peut être bénéfique pour nos rivages, et j'ai hâte de poursuivre le voyage.
Le Grand Nettoyage des rivages canadiens, présenté par Les Compagnies Loblaw Limitée et soutenu par Ricoh Canada, est une initiative de conservation conjointe du Vancouver Aquarium Marine Science Centre et du WWF-Canada. Les nettoyages peuvent être effectués à tout moment de l'année, avec un groupe de toute taille, partout où la terre rencontre l'eau. Les inscriptions débutent en mars 2016.
Blogue de Tanya Otero, coordonnatrice de l'engagement des bénévoles pour le Grand Nettoyage des rivages canadiens à l'Aquarium de Vancouver.
Posté le 2 février 2016 par Relations publiques